– La recette de Feydeau ? –
Le quiproquo. La Puce à l’oreille n’échappe pas à la règle, reprenant tous les ingrédients du vaudeville : maris volages et épouses jalouses. Raymonde soupçonne son mari d’adultère. Elle entend le piéger en lui donnant anonymement rendez-vous à l’Hôtel du Minet-Galant. Mais l’un des employés lui ressemble comme deux gouttes d’eau… Il n’en faut pas plus pour que la mécanique s’emballe ! Les situations les plus cocasses se succèdent sur un rythme endiablé. Les imbroglios fusent, les portes claquent, les sosies troublent les esprits. Et les spectateurs se régalent ! Lilo Baur transpose cette pièce rocambolesque dans les années 60, durant les fêtes de Noël et à la montagne. Le burlesque et l’absurde prennent tout leur relief dans un décor et des costumes très cinématographiques, à mi-chemin entre Jacques Tati et la série Mad Men. La Puce à l’oreille n’avait pas été remontée à la Comédie-Française depuis 1978. Lilo Baur s’en empare avec une énergie phénoménale et pleine de fantaisie, démontrant toute sa maîtrise du genre.
« Cette Puce est un festin, un feu d’artifice, un éclat de rire ininterrompu. » Marianne